29.11.11

Grisham John - L'infiltré.




Résumé de l'éditeur:

Fraîchement diplômé de Yale et promis à une brillante carrière, Kyle McAvoy, jeune avocat, pensait emprunter l'autoroute du succès. C'était sans compter l'intervention d'une poignée de costumes noirs se réclamant du FBI. Dans leurs valises: une vidéo. La captation d'un viol collectif commis 5 ans auparavant à l'université, dont Kyle fut le témoin passif. Les charges ont été abandonnées mais cette nouvelle pièce relancerait la machine. Le juriste n'a pas le choix, il faut collaborer. En clair: accepter ce poste chez le plus gros cabinet d'avocat du pays, et communiquer certaines informations sur de très, très gros clients... Le dilemme est de taille. La sortie ? Inextricable...

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Bon. Le truc génial chez Grisham, c'est que jamais, au grand jamais, tu ne peux deviner ce qui va se passer à la dernière page. Que tu viennes d'entamer le bouquin, que tu sois en plein milieu ou que tu sois à trois pages de la fin.
C'est un des rare policiers que j'ai lu qui n'a pas viré au thriller sanglant, meurtrier. L'histoire ne tourne pas autour d'un cadavre. Et ça a son côté cool ! Angoissant, aussi. Je sais pas.
J'ai apprécié l'univers juridique décrit par la plume de Grisham. Un univers beaucoup trop réaliste. Des avocats vénaux vivant greffés à leur montre: facturation étant le seul mot d'ordre. Tout facturer: des heures travaillées, aux heures passées à ne rien faire, du dîner que l'on s'offre avec son patron, au plein dont on a eu besoin de faire, pour rejoindre son amante.
Des avocats dans leur bureau cent heures par semaine. Des coups de poignard dans le dos. De la bataille interne pour devenir associés.
Si l'histoire n'est pas trop mal, c'est surtout l'ambiance qui m'a fasciné. Mais cela reste un roman ni angoissant, ni étouffant. Plutôt le genre de policier gentil. Il ne se passe pas grand chose. Mais on reste accroché, parce que l'on veut savoir. Si la fin du livre nous énerve, elle n'est pas non plus exceptionnellement notable.

En bref, c'est un livre qui n'est ni mauvais, ni excellent. Un peu comme un 12/20.
Je n'y penserai plus dans deux mois, mais il m'a vraiment donné l'envie d'en lire encore un, de Grisham. Alors tout n'est pas perdu.

Disponible en Grand Format: Michel Laffont, 21€
Disponible en poche: Pocket 7.40€

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