2.5.11

Cohen Thierry - Longtemps, j'ai rêvé d'elle.




Résumé de l'éditeur:

A mon ultime lectrice.
Penses-tu qu'un homme puisse tomber amoureux d'une femme qui n'existe que dans ses rêves ? Crois-tu possible que cette femme veille sur lui, l'accompagne, le guide et un jour lui apparaisse dans la vraie vie ?
Voudras-tu encore m'écouter quand je t'aurai dit que je suis cet homme et que, cette femme, c'est toi ? Que ton âme et mon âme étant issues d'une même étincelle, nous n'avons pas d'autre choix que de nous aimer ?
Je dispose seulement de ces mots pour le convaincre qu'il ne s'agit pas du délire d'un écrivain en veine de romantisme. Alors, je vais te raconter l'histoire de ma vie, qui est aussi, en partie, l'histoire de la tienne.
Je vais l'écrire comme s'il s'agissait d'un roman.
Le roman que tu attendais.

C'est une histoire d'amour entre un homme et une femme rongés par la solitude. Lui, parce qu'il attend de rencontrer le véritable amour. Elle, parce que les hommes l'ont toujours déçue.
C'est une histoire d'amour entre un auteur et une lectrice qui se rencontrent dans une librairie, autour d'un roman. Pour s'aimer, il leur faudra tomber les masques et oublier leur peur.

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Avant toute chose, les lignes qui suivent ont été écrites à 2h du matin. Dans un état entre l'euphorie et la fatigue. Je les copie telles quelles, sans aucune modification (ou presque*). Si mes phrases ne voulaient rien dire, elle ont quand même été recopiées textuellement. L'émotion *

"J'veux changer la donne. Thierry c'est à toi que je veux écrire. Te parler, m'adresser directement à toi. Et tant pis pour la prétention du geste, je n'en suis plus à ça.
Je n'ai jamais autant pleuré de toute ma vie pour un livre. Jamais. Et Dieu sait que j'en lis à la pelle. Outre l'histoire originale, ce sont tes mots qui m'ont touchée, au plus profond de moi-même.

Cet écrivain, c'est toi. Caché derrière ton écran, refusant toute apparition médiatique, ne pointant son nez dans aucun salon, préférant la rencontre face à face, et en tête-à-tête. Le magicien des mots caché sous son propre chapeau. J'ai été extrêmement touchée par cette part auto-biographique. Je n'avais pas ton roman entre les mains. J'avais ton journal intime.

Cette phrase tirée de l'attrape-coeurs, qui fait partie des quatre soulignées dans mon livre. De plus, elle est tellement vraie cette [putain de] phrase. Etre super-copains.. C'est quand tu veux tu sais ? On part manger des pizzas & boire de la bière dans un parc paumé. Ou on file boire un coca zéro dans un café.
Cette fille qui envoie ses sentiments sur le roman à l'auteur. Je me suis reconnue. Cette scène des deux protagonistes au bar (dans la première moitié du livre, pas la rencontre Jonas/Lior). J'ai pleuré, oui. C'était étrange, je ne savais plus. Alors dans une volonté d'égoïsme, cette fille c'était moi.
Les mots que tu places sur tes personnages. Cette volonté de lire, d'écrire. Pour exister. Pour extérioriser, appeler à l'aide. Pour s'en sortir. Ces émotions, ce sont les miennes.. Ce n'était pas un livre que j'avais dans les mains, mais un miroir où je contemplais mon propre reflet.

J'ai aimé chaque mot, chaque phrase. La différence d'écriture entre ton roman de 2007 & celui-ci est impressionnante. Ce n'est pas qu'une amélioration. C'est un travail d'écriture qui m'a bluffée, qui m'a secouée dès la première phrase. C'est complètement dingue. Je n'avais jamais ressenti ca avant. Ce n'est pas un livre, c'est un chef-d'oeuvre.

Si je peux, rajouté quelque chose, c'est que je n'ai pas vécu que l'histoire. Oui d'accord, Jonas pourrait être mon genre, Lior, Chloé & Serenna mes meilleures amies. Oui, je donnerai cher pour avoir M.Hillel comme patron.
Mais c'est comment ces mots ont trouvé écho en moi, qui m'a bouleversée. Peut-être que prendre un roman pour soi est égoïste. Ou bien peut-être est-ce le vrai but du roman ?

En tout cas. Merci.